Chaque objet raconte l’histoire d’une époque et d’un peuple…
Chaque voyage inspire, ouvre les yeux sur de nouvelles cultures et permet de comprendre le monde qui nous entoure. A travers l’architecture, les objets et la décoration, nous découvrons l’histoire d’une époque et d’un peuple.
Nous voici en Malaisie où les intérieurs de belles demeures Peranakan traditionnelles ont été reconstitués dans le style XIXème siècle. Style apprécié des riches Chinois des Détroits, descendants des pionniers ayant assimilé la culture malaise.
Demeures de la fin du XIXème siècle, elles mêlent des éléments orientaux et occidentaux : fenêtres à persiennes, vitraux Art nouveau, superbes carrelages, meubles en bois délicatement incrustés de nacre…
Les lanternes étaient peintes à la main et étaient placées à l’extérieur de chacune des maisons. C’était un moyen pour les familles de faire savoir à qui la maison appartenait, et de faire connaître le nom de leur société. Avant l’arrivée de l’électricité dans la rue, dans les années 1920, les lanternes étaient éclairés par des bougies.
La broderie chinoise, art artisanal traditionnel de la Chine, occupe une place importante dans l’histoire de l’art chinois. La Chine a été le premier pays à produire de la soie (au moins depuis le troisième millénaire avant notre ère) et la broderie sur soie a été dès l’Antiquité très recherchée au-delà du monde chinois.
La structure du dessin, dans la mesure où une part importante de la broderie chinoise se réfère à la peinture, est un élément essentiel dans la broderie chinoise, de même que l’étude des méthodes propres à chaque point, le choix d’un effet de coloration d’ensemble, la combinaison des effets de matière et la composition des formes et des couleurs. L’art de la broderie fut pratiqué, en Chine, par des femmes, quel que soit leur rang au sein de la société chinoise, et par des hommes. Tous étaient nommés « les gens de la fenêtre verte ».
Les costumes de la mariée et du marié étaient également en soie brodée. Parures d’un couple marié en 1917. Dans les années 1900, les costumes de mariage de Malacca étaient commandés à Shanghai ou chez un tailleur de Shanghai qui vivait à Singapour. Ces costumes suivent la mode de la dynastie Qing (1644-1912).
Ce fut un plaisir de partager avec vous ce qui m’a émerveillé. Ces talents artisanaux sont sans fin et n’ont pas de frontière. Ils permettent de se souvenir…
Ces artisans d’art, où qu’ils soient, ont laissé et laissent aujourd’hui une trace, une leçon d’histoire pour les générations futures.
Vous aimez le travail des artisans d’art ? Vous avez un projet de création sur mesure ?